mercredi 10 août 2011

Etape 11 : Aniane > Sète

(- hummmmm wouahhhhh, salut Arnaud, comment j'ai bien dormi !!!! Toi aussi j'espère ?? )

Ça y est, c'est la dernière étape de notre Grande Traversée du Massif Central avec en point de mire l'arrivée à Sète et la Mer Méditerranée. Pour cette dernière étape, nous avons décidé au préalable de ne pas passer par Montpellier, comme l'indique le topoguide Chamina. Nous avons lu à plusieurs reprises sur différents sites et blogs que la traversée de Montpellier à VTT est inintéressante et  qui plus est dangereuse, nous avons donc prévu un contournement de la ville par l'Ouest pour faire un retour en douceur à la civilisation. (- On a bien fait sur ce coup là !)

Les derniers coups de pédales en compagnie de Seb.
Nous quittons donc l'hôtel après un copieux petit déjeuner (- C'est rien de le dire, on a encore bâfrés comme des sagouins ce coup là...) et prenons le GR653 en direction de la Boissière, puis rejoignons le village de Montarnaud par la route. C'est là que nous quitte Sébastien, il préfère rouler la version officielle avec la traversée de Montpellier, car il a réservé son billet de train. (- Adieu, Séb, et bonne continuation !) (- Ciao Seb, porte toi fort et je te dis à une prochaine, peut être dans ma belle Vallée de Chevreuse, qui sait...)
Un sentier roulant au milieu des vergers nous permet d'atteindre Murviel les Montpellier, puis Pignan et Fabrègues.

Le passage sous l'A9
De là, nous prenons un peu de hauteur pour franchir la dernière bosse, après avoir traversé l'A9 (- Par en dessous. ^^). En haut de Pioch Champ, on a une très jolie vue et sur Montpellier, et sur le front de Mer. Une descente de piste DFCI (- Encore une fois les freins n'ont pas été très sollicités. ^^) nous fait passer vers la Carrière de la Madeleine, nous traversons la D612 et un sentier encaillassé mais roulant nous fait approcher des salines de Villeneuve Lès Maguelone.

Nous approchons enfin des étangs en bord de mer (- Ça sent les embruns, on tient le bon bout !). A Maguelone nous tournerons à droite pour rouler sur le canal du Rhône à Sète (- Nous sommes à moins de 20 kilomètres de l'arrivée de notre aventure, quelque part, une petite voix me dis que c'est triste quand même... ^^), pendant une quinzaine de km, un peu lassant à la longue. Puis nous arrivons dans la civilisation, la traversée de Sète n'est pas le meilleur moment de la traversée, avec la foule de touristes (- C'en est presque stressant !) (- Mouai c'est clair, à part la photo devant le panneau Sète, cette dernière portion n'a rien de géniale.), puis nous arrivons sur le front de mer et arrivons enfin sur la plage de la Crique de l'Anau, au milieu de nombreux touristes surpris de nous voir débarquer là en VTT avec les tenues, les portes bagages et les gros sacs. (- C'est vrai qu'on a l'air de deux beaux cons, mais on s'en fout. ^^) (- Ça pour passer pour des couillons, je dois dire que nous nous sommes surpassés tout au long de ces onze jours .;o) )

Notre périple prend fin, les vaguelettes viennent mourir à nos pieds, on s'assied dans le sable :  
LA GTMC, ON L'A FAITE !!!



On appelle nos proches, on profite de ces instants, la pression redescend, que c'est bon !!!
Reste plus qu'à aller à la gare SNCF pour tâcher de trouver un train pour rentrer au plus tôt. Manque de pot, le dernier de la journée a une correspondance qui n'accepte pas les vélos !!! Le prochain train est pour le lendemain, départ 6h00 du matin !!! (- Noonn !!!) Bien sûr toutes les chambres d’hôtel du coin sont blindées à cette période de l'année, va falloir se la jouer squatteur de gare.... (- Héhé, ca va me rappeler mes jeunes années de randonneur. ^^) On passe la fin d'après midi a boire des canons et des cocas en terrasse du bistrot de la gare et on profite de leurs toilettes pour se doucher dans les lavabos... c'est toujours mieux que rien, ça fait du bien de quitter les cuissards. Le soir nous mangeons dans une petite pizzeria sans grande prétention mais dont la qualité nous surprend.

De retour à la gare, nous voyons les derniers trains quitter les quais, on est plus que tous les deux assis sur un banc, avec le chef de gare et l'agent de sécu. Yann essaie bien de lui faire du charme, mais elle nous vire gentiment avec son chien et ferme le rideau métallique de la gare derrière nous... (- Pourtant, j'étais vraiment prêt à me sacrifier pour passer une nuit au chaud... ^^ ^^)

On squattera toute la nuit un abri bus, heureusement qu'il faisait bon. Le lendemain matin, c'est avec une joie énorme que l'on monte dans notre train, direction Riom 8H00 plus tard, pour le terminus de l'aventure... (- J'avoue ne pas avoir vu grand chose du voyage de retour dans le train, tan j'ai dormi... ^^)



71 Kilomètres de roulage pour cette toute dernière journée.
  • Denivelé positif cumulé : 472 m
  • Denivelé négatif cumulé : 525 m
  • Altitude maxi : 262 m
  • Altitude mini : 0 m
  • Altitude moyenne : 74 m

mardi 9 août 2011

Etape 10 : Le Caylar > Aniane

Là on sent qu'on arrive dans le Sud.
Nous repartons du Caylar après une bonne nuit de repos et le café offert par deux adeptes du bouddhisme (- Avec le jus de fruit et les pains au chocolat achetés la veille, c'était un petit déjeuner de roi.), en villégiature au gîte. Nous traversons le village à nouveau pour rattraper la trace prévue au niveau du Cros. Le vent ne souffle quasiment plus, la météo promet le beau temps jusqu'à la fin de notre traversée (- Cool pour le moral.) (- Tu m'étonnes que c'est cool, on va pouvoir rouler totalement détendus pour la fin de notre aventure.). Au Cros, nous prenons un chemin qui nous amène au village de Saint Michel, puis le sentier est roulant jusqu'à La Vernède. Vient ensuite le village de Saint Pierre de la Fage, où nous mangeons une barre avant de nous farcir la montée jusqu'au Col du Vent, qui se passera plutôt bien.

Le sommet du Mont Saint Baudille, la mer au fond...
Deuxième bosse du jour et pas des moindres, le Mont Saint Baudille. Le topo guide indique l'ascension par le GR, mais le final se fait en poussant dans la caillasse, aucun intérêt donc, nous le monterons par la route (- Et c'est déjà un sacré morceau...). L'arrivée au sommet nous gratifie d'une vue superbe sur la Plaine de l'Hérault et pour la première fois depuis notre départ de la vue de la Grande Bleue à l'horizon (- Yyeeesss! Enfin! ) (- ohhh mon dieu, j'ai tout fait sur le vélo, incroyable !!! Diantre qu'il est dur ce mont... Mais quelle fierté de l'avoir vaincu.). On aperçoit aussi un morceau du Lac du Salagou et la Montagne de Liausson. On immortalise l'instant sur l'APN et nous attaquons la descente sur la large piste forestière. On lâche un peu les freins ça fait du bien de prendre de la vitesse après les grimpettes passées.

Entre poussage et portage.
Nous poursuivons le parcours sur une piste forestière de la forêt de Saint Guilhem le Désert, puis un tronçon plein de caillasses que nous franchirons à pied sous le soleil du sud qui nous cuit la peau (- Devinez quoi ?? Moi je me suis graisser la couenne bien comme il faut... ), nous fait arriver au pied de la dernière grosse bosse de la traversée : le Max Nègre. La montée s'effectue sur une piste DFCI en béton, à fort pourcentage (+15% par endroit), mais une fois au sommet, on domine d'autant plus la Plaine de l'Hérault. Ouf, nous sommes en haut et nous attaquons la descente à fond (- Et pas qu'un peu... ;o) ), ça sent les plaquettes de frein, on entend les premières cigales, les premiers oliviers sont là, la fin du périple est proche! (- On commence à réaliser que la fin est pour bientôt.) (- Oui ça y est, ça sent la fin de cette aventure... dans un jour et demi ce fantastique périple sera fini.)

Le pont du Diable
Nous mangerons quelques sandwichs à 15h dans un snack à Saint Jean de Fos. Sébastien, notre comparse nous appelle pour nous dire qu'il reste de la place dans son hôtel à Aniane. On lui demande de nous réserver une chambre double. (- C'est la fête !) (- Tu m'étonnes que c'est la fête, on va pouvoir se refaire la cerise bien comme il faut pour attaquer la dernière étape. ;o) ) Nous repartons donc vers Aniane, nous franchissons l'Hérault sur le fameux Pont du Diable et finissons d'arriver à l'hôtel en roulant à la cool car ce soir, pas de soucis pour trouver le logement et le manger :o), Une bonne douche bien méritée, après une chaude et dure journée et 58km dans les pattes !

On se fera une petite soirée bien sympa, vautrés dans un canapé au bar de l'hôtel en faisant péter les tournées de demi-fraise... Au bout de trois on a quand même réussi à faire tomber celle du patron ! (-Il a fallu quand même bien insister !!!) (- Et comment !!! J'ai même cru qu'il faudrait passer aux menaces... ;o) ) Nous avons finis la soirée par un petit diner de poisson bien sympa, rien d'extraordinaire mais bien sympa puis direction nos chambres pour une nuit confortable et réparatrice.

59 kilomètres de fait pour cette étape.

  • Dénivelé positif cumulé : 870 m
  • Dénivelé négatif cumulé : 1550 m
  • Altitude maxi : 847 m
  • Altitude mini : 47 m
  • Altitude moyenne : 566 m

lundi 8 août 2011

Etape 09 : Dourbies > Le Caylar

 - B'Jour les filles, ça va ? Bien dormi ? J'espère pour vous, mieux que moi... Lit de m...e !!! J'ai le dos ruiné, il va me falloir un bon moment pour mettre ça en ordre de marche... :o(



La nuit fut bonne, sauf pour Yann dont le lit était plutôt une planche à pain. Un bon petit déjeuner avalé, un peu de conversation à propos de la météo avec deux adorables petites mamies en vacances au gîte et nous remontons sur les vélos sous un ciel chargé, avec de gros nuages noirs et beaucoup de mistral. Il devrait normalement faire beau aujourd'hui. On l'espère fortement histoire de changer du temps d'hier.

Nous remontons la Dourbie, puis une route à droite nous fera rapidement prendre de la hauteur pour nous emmener sur une piste forestière au milieu de arbres où nous sommes plus à l'abri du vent qui souffle plutôt fort. Quelques coups de pédale plus loin, nous atteignons enfin le sommet du Mont Guiral à 1300m (- Une des dernières grosses ascensions du périple). Nous mettons les coupe vents avant d'attaquer la descente qui nous amène jusqu'au Col de la Combe. C'est ici que Sébastien nous quitte, il a réservé un gîte à la Vacquerie et ne veut pas arriver trop tard, surtout que la fatigue accumulée commence à se faire sentir.

Nous descendons donc ventre à terre (- C'te descente d'anthologie !!! ^^ Les freins ont fumés c'est moi qui vous le dit... ^^) jusqu'au village d'Alzon et son viaduc. Nous achetons de quoi manger et boire à l'épicerie du village et nous mangeons au soleil sur la jolie petite place du village (- On n'est pas heureux là?? J'aurais bien fait une petite sieste sur mon banc, mais bon je risquais de ne pas vouloir remonter sur le vélo!) Bien sûr il faut maintenant avaler la looooongue montée sur la route jusqu'au Col de la Barrière, avant d'arriver à Sauclières puis sur le plateau du Larzac, où souffle un vent de folie. Heureusement pour nous, il sera dans notre dos ou 3/4 arrière.

Maintenant on est vraiment dans le Sud, les paysages arides et désertiques du Larzac sont devant nous. Nous arrivons finalement au village de La Couvertoirade, cité des Templiers. Nous avalons une barre et buvons la canette de coca qu'il nous reste du midi et nous quittons le GR71d pour rouler au milieu des prés à brebis, jusqu'au village du Cros. Rien pour se loger ici, nous décidons de faire un petit détour au Caylar, 4 km à l'écart du tracé, pour trouver de quoi passer la nuit. (- Ça fait du bien au moral de traverser des petits villages connus du sud, ça nous fait prendre conscience de tout le chemin déjà parcouru!)

Arrivés sur la place du village et son arbre sculpté, nous sommes accostés par Hubert, fan de vélo qui nous tape la discute (- Et essaye de nous attirer dans son jardin pour la nuit... ^^ Proposition qui nous laissera de marbre.) et finit par nous indiquer un gîte dans le village. Nous trouvons quelques centaines de mètres plus loin le Co'Gîte de Céline et Xavier, moniteur fédéral de VTT. Leur gîte est super accueillant, nous mangeons un morceau au restaurant du village et passons une nuit reposante dans le gîte.

L'arbre sculpté du Caylar.


Une étape de 62km aujourd'hui, la fin est vraiment très proche...
  • Denivelé positif cumulé : 1148 m
  • Denivelé négatif cumulé : 1325 m
  • Altitude maxi : 1314 m
  • Altitude mini : 598 m
  • Altitude moyenne : 888 m

dimanche 7 août 2011

Etape 08 : L'Hom > Dourbies

- Bien dormis les gars ? Valait mieux car ce matin on se tape le Mont Aigoual!

- Oui super bien dormi, je sens que j'ai de bonnes jambes ce matin, la petite manipulation que tu m'as fait hier soir pour chasser les lactiques à été super efficace... ^^ Et puis le confort de ce gîte perdu au milieu de nul part à été très réparateur.

Au départ de l'Hom, ça commence bien... ^^
La météo est capricieuse dans le coin, comme deux cent jours par an là-haut, c'est pas très rassurant de ne pas voir le sommet, caché dans les nuages. Nous repartons du gîte après un bon petit déjeuner (- Il était bien ce gîte de l'Hom... Et le couple qui est arrivé en pleine nuit devait être bien dégouté quand on s'est réveillés à 7h. ^^). Nous franchissons les Cols de Fourques et de Perjuret, puis nous arrivons à Cabrillac. L'air est humide, comme les herbes et les branches qui nous mouillent au passage.

C'est FAIT !!! ^^
Nous roulons à présent, ou plutôt poussons le vélo au début du GR66 du Tour de l'Aigoual, avant d'arriver sur une piste. Nous jardinons un moment sur une portion de GR plutôt difficile, en fait nous étions en contrebas de la belle piste qui monte jusqu'au sommet. Un peu de portage pour reprendre le bon chemin (- Ahhhh oui, un beau portage, une belle démonstration de montagnard que Arnaud nous a fait là... ^^) et l'on attaque la montée de l'Aigoual. La piste monte de façon régulière, les nuages sont chassés par le vent, mais le temps reste incertain. nous finissons par atteindre le sommet du Mont Aigoual (1520m) et sa station météo après quelques efforts (- Finalement, il se monte plutôt facilement ce mont) (- Dans la mesure ou "pour une fois" c'est moi qui ai imprimé le train une majeure partie de la montée, je ne peux vraiment pas dire le contraire... ^^). A peine à l'abri dans le restaurant panoramique  du sommet qu'une grosse pluie se met à tomber. Pas grave, on va manger pendant ce temps, omelettes et cocas, ça nous réchauffe et nous requinque. Yann a froid (- Je suis transi, il fait 6°C, il pleuviote, il y a du vent et je crois que je subi beaucoup le contre-coup d'avoir vu sur le bord de la route un cycliste décédé d'une crise cardiaque à un tout petit kilomètre du sommet... Un moment assez difficile à vivre !), il change de tenue dans les toilettes du resto et l'on repart entre deux averses pour rejoindre le Col de Prat Peyrol. Il tombe quelques gouttes, il ne fait pas chaud là haut, heureusement nous attaquons la descente par le GR6, trialisant à cet endroit et plutôt délicat car les racines et les pierres sont mouillées. Attention de ne pas tomber !!!

Ça commence à faire homme des bois là. ^^
Nous rejoignons la Croix de Fer puis continuons de descendre dans les bois humides de Favilhon. et l'on retrouve finalement un peu de route en fond de vallée où il fait meilleur, un rayon de soleil nous réchauffe et nous fera du bien. Il reste tout de même une belle grimpette à avaler, heureusement par la route pour atteindre Comeiras (- Petite défaillance pour moi lors de cette dernière ascension, je n'ai plus de jus, je décide de dire à mes camarades de partir devant sans se soucier de m'attendre, je dois rouler comme je peux et me refaire la cerise pour rallier l'arrivée... Je ne suis pas inquiet car je suis suffisamment bon rouleur et descendeur pour savoir que je finirai par les rejoindre, ce qui sera bien le cas quelques kilomètres après le sommet de la bosse). De là, nous prenons un superbe sentier d'abord à flanc de falaise, puis dans les bois, avant de rejoindre la route qui nous guide à Dourbies, où nous trouverons encore une fois un gîte sympathique pour la nuit. La bière de fin de journée a été bien appréciée, ce ne fut pas le cas de la literie de Yann ^^. (- Je dois dire que, après une journée plutôt difficile, je me serai bien passé d'un lit aussi pourri mais bon les deux tournées de demis-fraises, le succulent repas du soir et le copieux petit déj rattrapent bien ça. ^^)

Un peu de nettoyage après cette journée plus qu'humide...


61 kilomètres de roulage aujourd'hui encore.
  • Denivelé positif cumulé : 1322 m
  • Denivelé négatif cumulé : 1501 m
  • Altitude maxi : 1570 m
  • Altitude mini : 719 m
  • Altitude moyenne : 1130 m

samedi 6 août 2011

Etape 07 : Florac > L'Hom

Notre bazar dans le gîte, pour changer... ^^
- Hummmmm, décidément je déteste les réveils... Encore une bonne nuit bien réparatrice malgré le levé matinal, vraiment bien ce petit gîte municipal. Salut Arnaud, ça va ce matin ? bien dormi ? Bon aller faut ranger notre bordel et refaire les paquetages avant d'aller petit-déjeuner.

- Oui, j'ai super bien dormi, je dors toujours bien avec mes boules Quiès ^^.

La nuit fut réparatrice, nous remplissons nos sacs et allons prendre le petit déjeuner au bistrot de la place du village, deux double-cafés plus viennoiseries de la boulangerie d'en face. Sébastien nous rejoint et nous repartons aux alentours de 8h30 sur les vélos.


Le début de l'étape est plutôt roulant, nous longeons le Tarn sur sa rive gauche sur un sentier parfois étroit, avec quelques passages trialisants, des petites bosses qui sans que cela ne paraissent, fatiguent les jambes. Il va encore faire beau aujourd'hui, c'est une bonne nouvelle. Nous traversons les villages d'Ispagnac, puis Quézac, plus connu pour son eau minérale. La partie finale avant Sainte-Enimie est plutôt hardcore, avec du portage obligatoire sur 50 bons mètres en bord de Tarn. On retrouve à cet endroit un jeune couple, l'homme tire une extra wheel surchargée avec une glacière dessus (- Un coup de main peut être?), il ne refuse pas il sera bien content qu'on l'aide pour franchir ce panier de crabes. Nous arrivons finalement à Sainte-Enimie, où nous ferons halte dans un troquet pour manger quelques plats directement sortis du congélateur ^^ (- C'est quoi ces lasagnes de m**** ! J'comprends pourquoi on est tous seuls dans la salle !), heureusement qu'on a bu une bonne bière pour rattraper le coup (- Et voilà, dur retour à la civilisation... on se retrouve dans un lieu un peu touristique et les restaurants se remettent à servir de la m....e aux clients, honteux !!!).

C'est maintenant que les choses vont se compliquer car nous devons à présent remonter tout en haut sur le plateau. Plutôt que de grimper par la route, dangereuse en cette période de l'année avec tous les touristes et camping cars qui nous frôlent, nous décidons de prendre une variante en continuant de longer le Tarn sur un sentier parfois difficilement praticable (- C'est rien de le dire ^^.), avec un peu de gaz sur notre droite et un final descendant digne d'une spéciale d'enduro avec des épingles, des marches et des caillasses qui nous font arriver à Saint Chély du Tarn. Une bonne pause en bas avant d'attaquer la longue remontée jusqu'au Col de Coperlac sur un sentier en monte régulière à 7-8% de moyenne, dans du caillou (- Je me suis fait plaisir dans celle-là, j'ai lâché les chevaux et je me suis bouffé les 400m de D+ d'une traite sur mon plateau de 36.) (- Ben moi j'en ai vraiment chier la dedans... La chaleur étouffante, la draille usante, la fatigue accumulée, etc... Je savais que cette montée serait dure en préparant les traces mais la réalité était encore plus dure que mon imagination !!!). En haut du col, nous faisons une (- Looonnngueeee... ^^) pause avant de prendre la direction du Mas Saint Chély, où nous faisons le plein des poches à eau. Le vent se lève sur le Causse Méjean, les paysages sont désertiques, on se sent seul au monde, mais c'est magnifique. Quelques vautours tournoient au loin dans le ciel avant d'arriver au Buffre.

A Nivoliers, hameau perdu sur le causse, nous décidons d'acheter deux trois bricoles au cas où nous devrions bivouaquer. Pour l'anecdote, l'épicerie est tenue par un cousin de Marvin Martin, le footballeur de Sochaux ^^. Puis nous empruntons le GR60, assez difficile dans ce secteur et peu roulant, après la Bégude Blanche, un peu de poussage entre les parcs des chevaux de Przewalski, dont nous apercevrons deux specimen.



Nous poursuivons sur le plateau venté du Causse et arrivons finalement au gîte salvateur de l'Hom, perdu en haut du causse, après 61km de roulage. Le gîte est top et le boeuf bourguignon maison nous remplit le ventre, par contre le vin rouge râpait bien la langue, mais bon... (- Ce que je me suis mis ce soir là ^^.) (- Ce que tu t'es mis "TOUS" les soirs ^^... Moi aussi d'ailleurs... ^^)

Une journée qui se solde avec 61 kilomètres au compteur, un poil moins que les jours précédents mais tout de même bien usante avec la sortie des gorges du Tarn.
  • Denivelé positif cumulé : 1402 m
  • Denivelé négatif cumulé : 860 m
  • Altitude maxi : 1148 m
  • Altitude mini : 475 m
  • Altitude moyenne : 711 m

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